Les associations sportives souffrent de 4 manques :
- Manque de compétiteurs
- Manque d’arbitres
- Manque d’éducateurs
- Manque de bénévoles
Et quand elles veulent combler tout ou partie de ces 4 manques, elles sont obligées de se professionnaliser… pour tomber dans un 5ème manque :
- Manque d’argent
Tour ceci est expliqué, un peu trop vite, par le manque de considération de la part :
- Des licenciés
- Des parents
- Des pouvoirs publics
- Des instances fédérales
Or ces quatre manques résultent de 4 dilemmes :
- Comment éduquer un enfant désiré ?
- Comment fidéliser des infidèles ?
- Comment relier des individus indépendants ?
- Comment solvabiliser une activité qui coûte ?
Un perdant/perdant s’installe entre ces 4 manques et ces 4 dilemmes, tout simplement parce que nous subissons les 4 dilemmes. Or un gagnant/gagnant existe entre ces 4 manques et ces 4 dilemmes. Ce gagnant/gagnant consiste, tout simplement, à inverser la logique, en utilisant les 4 manques pour surmonter les 4 dilemmes.
A partir de cette inversion, tout s’inverse, le perdant/perdant devient un gagnant/gagnant, car l’obstacle devient un levier. En effet :
- Pourquoi, dès la plus tendre enfance, privilégier le jeune avec du talent ?
- Pourquoi attendre le début de l’adolescence pour former à l’arbitrage ?
- Pourquoi attendre la fin de l’adolescence pour former à l’enseignement ?
- Pourquoi attendre d’avoir leur majorité pour que les parents deviennent bénévoles ?
Avec Sésame tout s’inverse car tout le monde apprend grâce à tous.
Avec Sésame tout s’inverse car tout le monde prend du plaisir.
Avec Sésame tout s’inverse car la sérotonine prend le pas sur la dopamine.
Avec Sésame tout s’inverse car le plaisir de la mise en valeur (pour tous) et le plaisir de progresser (pour tous) prennent le pouvoir sur tous les autres plaisirs réservés à la minorité qui gagne.
Avec Sésame tout s’inverse car la défaite devient une cruelle vérité pendant que la victoire ne reste qu’un doux mensonge.
Avec Sésame tout s’inverse… comme les lieux de plaisir. En effet l’entraînement ne se limite pas à être le lieu de la transpiration au service de la progression mais devient le lieu de la mise en valeur pour tous. Dans le même temps la compétition ne se limite à être un lieu de valorisation pour la minorité mais devient le lieu du plaisir de la progression pour tous.
Ces 2 plaisirs et ces 2 lieux de formation, dessinent 2 pédagogies :
- La pédagogie de la maturité pour le plaisir de progresser avec son algorithme linéaire erreur/échec/défaite
- La pédagogie de la fraternité pour le plaisir de la mise en valeur avec son algorithme circulaire donner/recevoir/rendre
Ces 2 pédagogies prennent à témoin les 4 dilemmes au lieu de les subir. Chemin faisant elles viennent à bout des 4 manques en fabriquant 4 statuts :
- Le mini tireur pour compenser le manque de compétiteurs
- Le mini arbitre pour compenser le manque d’arbitres
- Le mini maître pour compenser le manque d’éducateurs
- Le mini bénévoles pour compenser le manque de bénévoles